Synopsis :

Dans les quartiers populaires de Philadelphie, Rocky Balboa collecte des dettes non payées pour Tony Gazzo, un usurier, et dispute de temps à autre, pour quelques dizaines de dollars, des combats de boxe sous l'appellation de "l'étalon italien". Cependant, Mickey, son vieil entraîneur, le laisse tomber. Son ami Paulie, qui travaille dans un entrepôt frigorifique, encourage Rocky à sortir avec sa soeur Adrian, une jeune vendeuse réservée d'un magasin d'animaux domestiques.
Pendant ce temps, Apollo Creed, le champion du monde de boxe catégorie poids lourd, recherche un nouvel adversaire pour remettre son titre en jeu. Son choix se portera sur Rocky.

Avis :

Que de sensations lorsqu'on se replonge dans un film d'un certain âge qui aura marqué l'histoire du cinéma. Mais objectivement, que vaut ce premier opus d'une saga qui deviendra culte ? Et ceci, sans l'aide de Rémy Gaillard...

Rocky, c'est l'histoire d'un boxeur qui a laissé passé sa chance. Autrefois talentueux puncheur à l'étoffe d'un champion, le bonhomme roule désormais sa bosse de combats minables en combat minables. Bon bougre, il ne se doute pas que la chance va bientôt tourner, car c'est lui qu'Apollo Creed, le champion du monde poids lourd, va désigner comme adversaire pour un match où il remet son titre en jeu.

C'est indéniable, le film a pris un gros coup de vieux. D'un point de vue technique, l'image est sale, mais quel film des années 70 ne pourra pas être taxé de ne plus être à la page visuellement ?... Les doublages sont assez vieillots également, et le son inégal (je n'y connais rien mais les techniques permettant de diminuer les bruits environnants n'avaient pas l'air très au point). Il n'empêche que, de mon point de vue (pas très objectif, j'ai adoré la saga étant jeune), le tout garde un certain charme.

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C'est Sylvester Stallone lui-même qui se cache derrière le scénario de Rocky, inspiré par un combat ayant oppposé l'illustre Muhamed Ali face à Chuck Wepner, un modeste boxeur. Il renonça même à toucher les droits d'auteurs qui lui revenaient, afin d'être certain de pouvoir incarner "son" personnage. Cette option permit de diviser le coût du film par 2, Stallone étant à l'époque un parfait inconnu, contrairement aux autres acteurs qui avaient été envisagés pour le rôle...

Tout d'abord certains dialogues, sans faire dans le film d'auteurs, sont assez touchants, et teinté d'humour. Cet aspect de Rocky m'était sorti de la mémoire, mais je l'ai trouvé bienvenue. Alors bien sûr, sa romance avec Adrian n'est pas digne d'une grande comédie romantique, et ses blagues ne sont pas à mourir de rire mais on assiste à quelque chose d'assez sincère. J'ai aussi noté une exagération pas si poussée que ça dans le déséquilibre du combat de David et Goliath : le film ne tombe pas dans de grosses facilités du gentil contre le méchant, une démarche appréciable.

Le combat final ne marque évidemment pas autant qu'il a pu le faire en son époque, ou que ceux des suites, mais est de bonne facture. J'ai trouvé l'interprétation de Stallone pas si ridicule que cela, le désarroi dans lequel il se trouve, écrasé sous une telle pression, sont assez bien retranscris sans pour autant nous toucher particulièrement, c'est vrai. Disons qu'en étant conciliant, l'ensemble n'est pas si caricatural qu'on a bien voulu nous le faire croire avec de multiples parodies.

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Pour conclure, je dirai que ce Rocky premier du nom commence à l'image de son héros, tout en bas de l'échelle. Suivre l'ascension de ce personnage qui aura marqué le cinéma demeure assez plaisant, nous ne sommes pas en présence d'un chef d'oeuvre bien entendu mais il est indéniable que certaines scènes demeurent dans la légende, accompagnées d'une BO marquante, de surcroît.

Le Point :

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Apprécier ce premier Rocky sera difficile si l'on ne considère pas la saga dans son ensemble, mais les premiers pas de ce symbole du cinéma américain du XXème siècle demeurent plaisants à suivre. Le tout a pris un sérieux coup de vieux, mais il faut considérer l'époque à laquelle est sortie le film, ainsi que les conditions.

6/10

Mais apprécier Rocky n'empêche pas de rire devant les parodies lui rendant, à leur manière, hommage, aussi vous pouvez vous rappelez aux bons souvenirs de Rémy Gaillard avec la vidéo ci-dessous :

Rocky (Rémi Gaillard) par nqtv

[Critique] Rocky

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