[Critique] Riddick, titre pas prise de tête

14 octobre 2013

[Critique] Riddick, titre pas prise de tête

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Date de sortie : 18 septembre 2013
Réalisé par David Twohy
Casting : Vin Diesel, Karl Urban, Katee Sackhoff
Genre : action, science-fiction
Nationalité : américain

Synopsis : Riddick a été laissé pour mort sur une planète brûlée qui semble exempte de toute vie. Pourtant, il se retrouve rapidement obligé de lutter pour sa survie contre des prédateurs aliens plus mortels que tous les humains qu’il a affrontés au cours de sa vie. Il trouve un refuge précaire dans une ancienne gare de transit interstellaire désaffectée. La seule façon pour lui de s’en tirer est d’activer une balise d’urgence et d’alerter les mercenaires et autres chasseurs de primes, qui se ruent vers la planète à la recherche de leur proie.

Avis :

Difficile d'être crédible en jugeant la suite de Pitch Black et des Chroniques de Riddick sans les avoir vu mais sans tomber dans le cliché on imagine sans trop de difficultés qu'il est possible d'émettre un avis sur le 3e opus de cette saga tant son scénario est maigre. Tout d'abord je n'attaquerais pas le dernier film de Vin Diesel là-dessus puisque, déjà j'ai peur de lui, et il faut être ouvert d'esprit tous les longs métrages ne sont pas des films d'auteurs, sinon ce serait chiant !

Pour résumer, visiblement après les évènements des Chroniques, Riddick est seul sur une planète sur laquelle il va faire ami-ami avec un dingo extra-terrestre, j'ai eu peur que celui-ci ne fasse trop dans la mignonnitude tout le long du film pour ensuite vendre plein de peluche mais Vin Diesel n'est pas tombé aussi bas. Donc pour des raisons du genre sa tête est mise à prix et personne ne l'aime malgré qu'il ne dérange personne pendant ses pérégrinations martiennes, une première escouade déjà pas bien compétente va atterrir sur cette planète pour le capturer. Celle-ci, mené par un Juanes que l'on croit stylé dans un premier temps, ne tarde pas à se prendre une dérouillée bien méchante par Torreto parce qu'on touche pas à la famille (euh non, je dois confondre, enfin vous avez compris...). C'est à ce moment qu'une seconde équipe un peu moins désordonnée arrive. Visiblement le nouveau chef partage un contentieux avec Riddick alors il est très impliqué personnellement dans ce qu'il fait !... Nouveau car Juanes ne s'avère vraiment pas à la hauteur.

On est donc installé sur une planète entière dans un huis-clo à la Panic Room puisque Riddick tient en respect ces gueux en en tuant un de temps en temps. Fait original finalement car le héros du film n'est pas la victime de ce "siège", mais à aucun moment n'a-t-on de pitié pour les pauvres chasseurs tant ceux-ci sont idiots, malgré tout le capital sympathie de Batista, le catcheur faisant une apparition dans le film.

L'une des faiblesses du film est cette psychologie peu travaillée des personnages, et le manque de charisme de tout le monde excepté Riddick. Celui-ci ne trouve donc pas d'adversaire à sa hauteur, or sans bon méchant c'est bien connu... On assiste donc à un affrontement entre Vin Diesel et ses jouets, ce qui est peu palpitant.

Voilà donc toute l'adversité proposé à Vin, on tremble pour lui ! ...

Le film se voit donc sauvé par la prestance, les meurtres, les répliques et la voix rauque de Riddick, tandis qu'on assiste également à l'exposition d'un bestiaire peu varié mais relativement réussi visuellement. La fin du film, d'un point de vue de la photographie est également très intéressante !

Conclusion : un film de science-fiction correct, de bons effets spéciaux et un personnage principal charismatique mais ce qui tourne autour est un peu désuet. Dommage qu'il faille également débrancher le cerveau pour en profiter.

4/10